I. Trois postures existentielles
Jankélévitch distingue, à l’orée de son livre, trois grandes postures existentielles et, à travers elles, trois sortes d’hommes. Le rapport au temps constitue le critère initial de comparaison. L’Ennui consiste dans le fait de vivre le moment présent sans perspective d’avenir, en agissant comme si le futur était déjà plié. L’homme de l’Ennui est blasé. Il pense avoir tout vu, tout entendu. L’avenir n’est, pour lui, que la répétition ennuyeuse du même. L’homme du Sérieux, quant à lui, est absorbé dans ses affaires et ses tâches quotidiennes. Il se confond avec ce qu’il fait. Il n’a aucun recul sur lui-même et son activité. L’Aventure est la seule posture existentielle qui donne une chance à l’avenir : « L’aventure porte la désinence du futur. L’aventure est liée à ce temps du Temps qu’on appelle le temps futur et dont le caractère essentiel est d’être indéterminé, parce qu’il est l’empire énigmatique des possibles et dépend de ma liberté (...) La région de l’aventure, c’est l’avenir[1]. »
Jankélévitch établit une hiérarchie entre ces trois attitudes, un ordre de perfection. La première attitude existentielle — l’Ennui — est considérée comme une maladie : « Dans cette maladie l’avenir déprécie rétroactivement l’heure présente, alors qu’il devrait l’éclairer de sa lumière[2]. » L’attitude existentielle du Sérieux est également pathologique. Il manque à cet homme le détachement ou la distance suffisante pour apprécier et jouir pleinement de l’existence. Celui-ci souffre d’une clôture tragique sur lui-même. L’Aventure est de toutes les postures existentielles la plus vraie, la plus vivante, la plus digne d’être vécue. Il convient, cependant, de distinguer l’homme aventureux de l’aventurier. Le second est une caricature du premier. L’aventurier marchande, de manière honteuse, l’aventure :
L’homme aventureux représente un véritable style de vie, au lieu que l’aventurier est un professionnel des aventures (...). L’aventurier est simplement un bourgeois qui triche au jeu bourgeois, qui dérange le jeu des bourgeois, qui joue en marge des règles, comme on fait du marché noir (...). Pour l’entrepreneur de cette entreprise, pour ce professionnel égoïste et utilitaire, le nomadisme est devenu une spécialité, le vagabondage un métier, l’exceptionnalité une habitude, l’asystématisme un système de vie[3].
L’homme aventureux, à la différence de l’aventurier professionnel, est un nomade, un vagabond qui vit dans l’exception, l’asystématique, l’instant : « C’est assez dire que si l’aventure se place surtout au point de vue de l’instant, l’ennui et le sérieux considèrent le devenir surtout comme intervalle : c’est le commencement qui est aventureux, mais c’est la continuation qui est, selon les cas, sérieuse ou ennuyeuse[4]. » L’aventureux saisit l’occasion qui se présente à lui avec légèreté et gravité. À la différence de l’homme ennuyé et ennuyeux, il ne ressasse pas, ne s’attriste pas. Il aime l’indétermination de l’avenir, les surprises infinies qu’il réserve. À la différence de l’homme sérieux, il ne s’engage pas totalement dans ce qu’il fait, ne se projette pas, ne planifie pas. L’aventureux reste sur la corde raide de l’instant, comme un funambule en équilibre :
Si vous supprimez l’élément ludique, l’aventure devient une tragédie, et si vous supprimez le sérieux, l’aventure devient une partie de cartes, un passe-temps dérisoire et une aventure pour faire semblant. Ou avec d’autres images : pour qu’il y ait aventure, il faut être à la fois dedans et dehors : celui qui est dedans de la tête aux pieds est immergé en pleine tragédie ; celui qui est entièrement dehors comme un spectateur au théâtre, contemple un spectacle dont il est détaché, sans le prendre au sérieux : tel est le monde vu d’un fauteuil et dans l’optique contemplationniste du jeu. L’englobement éthique, le détachement esthétique sont les deux pôles entre lesquels les aventures s’échelonnent. L’aventureux est à la fois extérieur au drame comme l’acteur et intérieur à ce drame comme l’agent inclus dans le mystère de son propre destin[5].
L’homme aventureux n’est ni complètement engagé dans l’histoire — il tomberait sinon dans la tragédie et vivrait étouffé sous le couvercle de « l’éthique » — ni complètement détaché — il serait sinon totalement extérieur à ce qu’il vit comme dans un théâtre. L’homme de l’aventure n’est ni dehors, ni dedans.
II. Une position impossible
Le philosophe du je-ne-sais-quoi et du presque-rien reconnaît qu’il est difficile d’« être à la fois dehors et dedans » : « Spatialement, c’est impossible et logiquement c’est impensable, c’est-à-dire contradictoire : il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée – et même entr’ouverte, une porte est déjà ouverte ; il faut qu’un homme soit dans la salle ou dehors[6]. » La solution, selon lui, serait de vivre constamment sur le seuil. Mais est-il possible de vivre ainsi ? De commencer sans persévérer pour ne pas se prendre au jeu c’est-à-dire au sérieux ? Cet équilibre est-il réellement tenable ? Est-il bon ? Jankélévitch répond à ces questions par l’affirmative car l’Aventure est le seul mode ou style de vie qui compte. Sous ses dehors lyriques et non-systématiques, la pensée de Jankélévitch est puissamment normative.
Jankélévitch donne une valeur supérieure, absolue même, à l’acte décisionnel aventureux. Ce qui fait l’aventure, c’est la décision en tant que telle, c’est-à-dire le décret de la volonté : « Le commencement de l’aventure est un décret autocratique de notre liberté, et il est en cela, comme tout acte arbitraire et gratuit un peu de nature esthétique[7]. » Celui qui « décide un beau jour d’escalader l’Himalaya » prend une décision aventureuse. Peu importe le lieu, peu importe les risques, peu importe le pourquoi... Le coup de tête, la décision irréfléchie, voilà ce qui dit le mieux l’acte souverain de la liberté.
La conception philosophique qui sous-tend la pensée de Jankélévitch est une conception moderne, au fond, adolescente, de l’existence. Dans cette vision — c’est un trait commun de la pensée de Jankélévitch avec les existentialistes de son temps — la question de la fin, du pourquoi, du sens de l’action et des biens, est écartée. La décision et plus précisément l’acte de décision est au centre de l’agir. La pensée de Jankélévitch s’inscrit dans cette tradition de pensée qui conçoit le sujet humain comme une pure volonté, déconnectée des fins objectives que l’intelligence peut lui présenter. Comme le dit Étienne Gilson à propos de l’existentialisme sartrien (mais cela vaudrait aussi pour Jankélévitch), l’homme « n’est pas une nature mais uniquement une volonté[8] ».
III. Ulysse, figure bourgeoise ?
Le volontarisme indéterminé qui anime la pensée de Jankélévitch le pousse à critiquer vigoureusement la figure d’Ulysse. Puisque l’important est de tout décider soi-même, de n’être attaché à rien et de partir sans se soucier d’un quelconque retour, Ulysse est critiqué pour sa nostalgie un peu trop bourgeoise :
Ulysse, le héros méditerranéen par excellence, représente-t-il véritablement le style aventureux ? Certes Calypso, Circé, les Sirènes, les Lotophages représentent pour Ulysse autant de promesses d’une vie inédite et insolite : le goût du bizarre, le besoin de changer de femme trouvent leur compte dans ces aventureuses métaboles. Mais à y regarder de plus près, les tentations d’Ulysse sont les tentations de la halte et non point celles du mouvement : ces tentations sont plutôt statiques que cinétiques ; ce qui est proposé au voyageur, c’est d’interrompre son voyage et de s’arrêter en route et de lambiner et de boire à l’ombre ; les séductrices incarnent pour le vagabond les délices de la vie sédentaire et de domicile fixe. À ce compte, c’est plutôt le devoir qui dit à Ulysse : Debout ! En Avant ! Toujours plus loin ! Pourtant le devoir lui-même ne désigne pas un au-delà infiniment lointain... Comme dans l’opéra de Gabriel Fauré, Ulysse ne désire qu’une seule chose : rentrer à la maison, retrouver son épouse fidèle, sa Pénélope et sa maison d’Ithaque, et la fumée de son petit village. Les aventures, il ne les a pas cherchées. En somme, ce faux voyageur est aventurier par force et casanier par vocation, et ses pérégrinations, à cet égard, sont des aventures un peu bourgeoises[9].
Deux raisons éloignent Jankélévitch d’Homère. La première est le rapport de l’homme aux dieux. Chez Homère, les pérégrinations et les épreuves sont des leçons données par les dieux au vouloir insolent d’Ulysse. Son hybris est d’avoir défié et humilié Polyphème[10]. Les dieux apprennent à Ulysse qu’il ne peut pas humilier les dieux et leurs fils : sa volonté vantarde n’est pas sans limites. L’aventure prônée par Jankélévitch est, à l’inverse, une initiative, une pure invention, dont l’homme doit être à la fois l’auteur et l’acteur.
La deuxième raison qui éloigne Homère de Jankélévitch porte sur les biens naturels qu’Ulysse met au-dessus des caprices de sa volonté et de ses plaisirs : son épouse, son fils, sa patrie... Chez Calypso, Ulysse n’est pas dans le lieu qui convient à un mortel et à un roi. C’est pourquoi Zeus commande à la nymphe de le relâcher. Son destin, dit Hermès, « est de revoir les siens, de revenir en sa haute demeure et sur le sol de son pays[11] ».
Pour un moderne qui ne veut surtout pas se déterminer et s’engager à poursuivre de vrais biens, car l’avenir doit toujours rester un « je-ne-sais-quoi » et une « terra incognita[12] », pour un fils prodigue sur le départ, qui fait de la décision initiale, sans finalité, la valeur suprême de l’existence[13], qui cherche l’aventure pour elle-même, l’histoire d’un homme qui préfère son épouse aux déesses[14] et se languit de son île et de son royaume n’est plus compréhensible : « l’aventure moderne, c’est le départ sans le retour[15]. »
La différence, au fond, qui sépare l’aventureux de Jankélévitch et celui d’Homère est celle qui sépare, depuis le nominalisme, la liberté d’indifférence et la liberté de qualité. Les chantres de la liberté d’indifférence, au XXe siècle, célèbrent le pur « projet[16] », « l’improvisation ». Dans cette perspective, la volonté ne cherche qu’à s’affirmer elle-même de manière autocratique. Elle est aveugle aux propositions de l’intelligence qui lui présenterait ce qui est objectivement vrai et bon[17]. Tout ce qui pourrait venir l’orienter de l’extérieur apparaît comme une contrainte qui pèse sur elle : pour être libre comme l’air, il faudrait n’être amarré à rien.
IV. Dom Juan ou le refus de l’éternité
Jankélévitch propose, dans le premier chapitre de son livre, comme modèle de l’homme aventureux Dom Juan. Ce héros des temps modernes a échappé au plus terrible des pièges : celui du mariage. Car l’une des manières « d’effacer l’aventure c’est de conduire le sourire à la mairie pour qu’il s’identifie à notre existence tout entière ; c’est d’épouser sa maîtresse : quand l’aventure aboutit au mariage, le commencement toujours naissant expire dans les sables de la continuation. Cette sorte d’enlisement n’est autre que la déception. L’aventure non seulement dépérit par désenchantement, mais périt par tragédie[18]. » À la différence de l’homme qui se marie et s’est définitivement, irréversiblement, rangé, Dom Juan reste disponible à l’aventure amoureuse, toujours capable d’entreprendre, de s’élancer vers les occasions d’amour. Il est l’homme, par excellence, des commencements. Il n’est d’ailleurs que cela : « Quoi qu’il en soit, je ne puis refuser mon cœur à tout ce que je vois d’aimable et dès qu’un beau visage me le demande, si j’en avais dix mille, je les donnerais tous : les inclinations naissantes après tout ont des charmes inexplicables, et tout le plaisir de l’amour est dans le changement[19]. » L’aventure implique le changement :
N’avoir eu qu’une seule aventure, c’est n’avoir pas eu du tout d’aventures (...). Si l’aventure garde son caractère aventureux et, en cela, un peu esthétique, c’est grâce à la multiplicité ; les aventures se circonscrivent l’une l’autre, chacune repoussant l’autre dans le passé ; telles sont les aventures de Dom Juan, car Juan, collectionneur de femmes, est comme un Ulysse de la séduction répétée. Mais alors qu’Ulysse résiste aux séductrices, qu’elles s’appellent Circé, Calypso ou les Sirènes, Juan est lui-même le séducteur et garde l’initiative de l’entreprise : sa promenade est voulue de bout en bout[20].
Dom Juan est le modèle de l’homme aventureux car il consent à faire chaque crochet que la vie hasardeuse lui propose[21]. Don Juan a l’audace — faut-il aller jusqu’à parler de courage ? — de garder ouvert le champ des possibles et de ne pas s’enfermer ! Choisir une seule femme, à l’inverse, reviendrait à préférer l’impasse à l’horizon. Dans une philosophie où l’acte du choix compte plus que les biens choisis, il est indifférent de tomber amoureux de Mathurine, Charlotte ou Dona Elvire. La personne aimée compte moins que le fait de pouvoir aimer ou plutôt de pouvoir tomber amoureux. Dans cette perspective, l’engagement est conçu comme une fermeture et la continuation comme un enlisement. Durée et engagement riment nécessairement avec tragédie ou ennui.
C’est pourquoi la vie des anges qui ont choisi Dieu pour toujours apparaissent à Jankélévitch comme le comble de l’ennui et du sérieux. La béatitude ne peut être, selon lui, qu’« ennuyeuse[22] » et l’éternité, « boursoufflée de l’ennui[23] ». La mesure d’une vie, c’est l’instant, non la durée. Chaque fois que je veux, je vis. Chaque fois que je décide, je vis. Ce qui compte, c’est l’acte, toujours nouveau, toujours recommencé, de ma volonté. Celui-ci a d’autant plus de prix qu’il est gagné sur la finitude. La mort chez Jankélévitch ou le néant chez Sartre sont nécessaires pour pouvoir vivre. Il faut qu’il y ait la mort et le néant car ceux-ci situent mon acte et lui donnent sa valeur :
Un ange, étant incapable de mourir, ne peut courir d’aventures : il aurait beau descendre dans les entrailles du sol, explorer les profondeurs de l’océan, monter en fusée jusqu’à l’étoile polaire... Rien n’y fait ! l’être immortel, avec son invisible cotte de mailles, ne peut courir de dangers puisqu’il ne peut pas mourir. Peut-être les anges auraient-ils bien envie de mourir pour pouvoir, comme tout le monde, courir des aventures ; ils sont condamnés, hélas ! à l’immortalité et meurent peut-être de ne pas mourir ! C’est une chose bien simple : pour pouvoir courir une aventure, il faut être mortel et de mille manières vulnérable ; il faut que la mort puisse pénétrer en nous par tous les pores de l’organisme, par tous les joints de l’édifice corporel[24].
Il ne faut surtout pas qu’une autre vie, éternelle, existe. Il ne faut surtout pas qu’un autre Être existe, qu’un dieu me précède et m’attende, car ma vie, mes choix, dès lors, seraient mesurés par lui, par son intelligence et par sa volonté.
Voilà la musique que L’Aventure, l’Ennui, le Sérieux fait entendre mais celle du Festin de Pierre et de l’Odyssée sont bien différentes. Dom Juan était-il heureux ? A-t-il jamais vraiment aimé ? A-t-il jamais été vraiment aimé ? Quel est ce Commandeur qui l’attend derrière le rideau, par-delà la comédie qu’il a jouée toute sa vie ? Quel est ce Ciel qu’il défie et qui l’appelle ? Quels sont ces dieux qui ont commandé l’Odyssée d’Ulysse, l’ont éloigné puis l’ont ramené dans sa patrie ? C’est au contact des dieux, en face du Ciel, que l’aventure des hommes, la vraie, commence. Mais qui, aujourd’hui, voudra écouter de si vieux poèmes[25] ?
Fr. David Perrin, o.p.
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Vladimir Jankélévitch, L’Aventure, l’Ennui, le Sérieux [1963] Chapitre I, Paris, Flammarion (coll. « GF-Flammarion », 1582), 2017, p. 91. Ce chapitre avait été mis au programme des concours des classes préparatoires scientifiques pendant deux années. ↩
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Ibid., p. 77. ↩
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Ibid., p. 85-87. ↩
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Ibid., p. 77. ↩
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Ibid., p. 121. ↩
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Ibid., p. 123. ↩
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Ibid., p. 131-133. ↩
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Étienne Gilson, L’Être et l’essence [1948], Paris, Vrin (coll. « Bibliothèque des textes philosophiques »), 20083, p. 358. ↩
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V. Jankélévitch, op. cit., p. 188-191.. ↩
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« Ces mots ne persuadaient pas mon âme fière / et je repris, l’interpellant plein de rancune : / ‘‘Cyclope, si jamais quelque mortel /t’interroge sur ton affreuse cécité, / dis-lui que tu la dois à Ulysse, Fléau des villes, / fils de Laërte et noble citoyen d’Ithaque ! » Homère, L’Odyssée, Chant IX, v. 500-505, traduction, notes et postface de P. Jaccottet, suivi de Des lieux et des hommes de F. Hartog, Paris, éditions La Découverte, 20043, p. 155. ↩
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Homère, L’Odyssée, Chant V, 114-115, op. cit., p. 87. ↩
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V. Jankélévitch, op. cit., p. 195. ↩
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Cf. Arnaud Sorosina, « Commentaire » à V. Jankélévitch, op. cit., p. 188 : « L’aventure est une petite vie à l’intérieur de la grande ; encastrée dans la grande vie ennuyeuse, terne et morne, qui est notre quotidienneté, l’aventure ressemble alors à une oasis de romanesque où les hommes recherchant la haute température de la passion, se sentant pour la première fois exister : quittant leur vie de fantômes pour la délicieuse illégalité, ils connaitront enfin la condensation passionnée d’un vrai devenir. » Ibid., p. 271-273. ↩
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C’est ce que dit Ulysse à Calypso : « Pardonne-moi, royale nymphe ! Je sais moi aussi /tout cela ; je sais que la très sage Pénélope / n’offre aux regards ni ta beauté ni ta stature : / elle est mortelle, tu ignores l’âge et la mort. / Et néanmoins, j’espère, je désire à tout moment me retrouver chez moi et vivre l’heure du retour. » Homère, L’Odyssée, Chant V, 215-220, op. cit., p. 90. ↩
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V. Jankélévitch, op. cit., p. 197. ↩
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« L’homme n’est rien d’autre que son projet. » Jean-Paul Sartre, L’existentialisme est un humanisme, Paris, Nagel (coll. « Pensées »), 1946, p. 55. ↩
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Cf. Servais Pinckaers, Les Sources de la morale chrétienne. Sa méthode, son contenu, son histoire, Fribourg, Academic Press, Paris, Éditions du Cerf, 20125, p. 381-382. ↩
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V. Jankélévitch, op. cit., p. 281-283. ↩
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Molière, Le Festin de Pierre, Acte I, scène 2, Œuvres complètes, t. II, édition dirigée par G. Forestier avec C. Bourqui, Paris, Gallimard (coll. « Bibliothèque de la Pléiade »), 2010, p. 853. ↩
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V. Jankélévitch, op. cit., p. 255-257. ↩
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Nous ne serons pas surpris de trouver une telle idée chez un homme qui affirme que « le plus important dans la vie d’un homme (...) ce sont les maîtresses qu’il a eues » et qui s’étonne « que ce soit la seule chose dont le curriculum ne parle pas ! » Ibid., p. 242. ↩
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Ibid., p. 293. ↩
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Ibid., p. 79. ↩
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Ibid., p. 147-149. ↩
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Philippe Jaccottet, « Avertissement » dans Homère, L’Odyssée, op. cit., p. 8. ↩