On repère trois moments principaux chez P. Jean-Hervé Nicolas sur la question de l’enfer, entre 1948 et 1988, soit sur une durée de presque quarante ans. Il est le seul théologien et le seul thomiste français à avoir conduit cette réflexion durant cette longue période où la théologie catholique marque le pas et tourne le dos aux questions relatives aux « fins dernières ». Le but de notre étude est de mettre en lumière les constantes et les inflexions du théologien dominicain, à la diversité de ses formulations, qui manifestent une interrogation toujours en mouvement, faite de reprises, d’approfondissements etd’ajustements.