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Deux explications concurrentes de l’unité des substances chez Thomas d’Aquin
Julien Rabachou
Julien Rabachou
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l'unité
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Tome
2018 - Fascicule n°2 2018 - Tome CXVIII
Année de parution
1800
Pages
249 - 272
Catégorie
Article
Thème
Thomas d'Aquin, Unité, Substance
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Résumé
L’article tente de résoudre une tension apparente entre deux thèses soutenues par saint Thomas à propos des individus concrets : d’une part, l’être est convertible avec l’un et l’unité métaphysique de tout être n’a pas à être expliquée davantage ; d’autre part l’unité physique des substances matérielles s’explique par les quantités indéterminées préconçues dans la matière. À partir de cette opposition entre deux types d’unification, l’exposé tente de dégager, dans la pensée même de Thomas, un sens concret propre à l’unité substantielle matérielle.
Extrait
Comment saisir les individus dans leur réalité concrète ? Le problème fondamental de l’aristotélisme est qu’il entend proposer une ontologie à prétention réaliste, rendant compte au mieux de l’expérience du monde, et suppose ainsi que le réel autour de nous se compose d’abord de substances individuelles, sans pour autant parvenir à définir ces substances autrement que négativement. L’hylémorphisme aborde en effet l’individuation en un mouvement logique allant de la forme spécifique vers la substance matérielle concrète, et conçoit ainsi logiquement la matérialisation de la substance première comme une perte de détermination. Exemplaire de cette pensée négative et abstraite de l’individuel est la thèse soutenue par Henri de Gand, selon laquelle l’individuel serait du spécifique rendu imparfait par une double privation : l’individuel souffrirait en effet tout à la fois d’une
privatio divisionis in se
, d’une « privation de divisibilité en soi », au sens où il serait incapable, contrairement à l’espèce, de se diviser en éléments homogènes assez semblables au tout pour porter le même nom que lui, et d’une
privatio identitatis ad aliud
, une « privation de l’identité à un autre », au sens où rien dans l’individuel ne pourrait être individuellement identique à autre chose, puisque les individus ne se divisent pas et n’ont dès lors rien de commun. Certes, Duns Scot critique précisément une telle conception négative des substances individuelles et lui substitue une explication positive de l’individuation : pour Scot en effet les individus se trouvent, à la différence de toute entité universelle ou commune, dotés d’une réalité ultime à laquelle les commentateurs ont pris l’habitude de donner le nom d’« heccéité » ; cependant, il nous est impossible, selon Scot, de connaître plus avant cette réalité ultime car nous ne pouvons avoir, à cause de notre condition terrestre, une connaissance intellectuelle de la substance matérielle en tant qu’individualité.
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