Il y a quinze ans, dans la nuit du 25 au 26 septembre 1994, le Père Marie-Vincent Leroy, o.p., mourait subitement dans sa cellule du couvent des dominicains de Toulouse des suites d’une hémorragie cérébrale consécutive à une chute. Cet homme d’une timidité presque maladive a été pendant près d’un demi-siècle un des acteurs majeurs de l’histoire intellectuelle de la province dominicaine de Toulouse. Né à la Ferté-Macé (Orne) le 14 décembre 1917, Jean Leroy, dont la famille était originaire du Nord de la France, où d’ailleurs son jeune frère, Cyr Leroy, fut prêtre diocésain, fit ses études secondaires de 1927 à 1934 à l’institution Baudimont à Arras puis au collège Saint-Jude à Armentières.