Puisque la nature humaine est composée de deux parties, l’une corporelle, l’autre spirituelle, comment le théologien doit-il l’aborder? Doit-il le faire par le corps ou par l’âme ? La position de saint Thomas dans la Somme de théologie est exposée dans une première partie. Une deuxième partie aborde trois points de sa doctrine — le statut de l’homme dans la Création, l’âme humaine comme forme et substance, son immortalité — qui font difficulté à certains interprètes, surtout philosophes, en raison de l’approche choisie dans cette œuvre. Pour montrer la fécondité et l’actualité de cette manière d’aborder l’homme, la question du corps dans la doctrine de l’homme à l’image de Dieu est abordée dans une troisième partie.
dans la somme de théologie et son actualité Le titre de cette étude montre qu’il sera question de méthode ou, pour reprendre un terme plus médiéval, de voie. Existe-t-il une voie propre à une anthropologie théologique ? La première partie exposera la position de saint Thomas dans la Somme de théologie et la deuxième partie, trois points importants de sa doctrine — le statut de l’homme dans la Création, l’âme humaine comme forme du corps et comme substance spirituelle, l’immortalité de l’âme rationnelle — qui font difficulté à certains interprètes, surtout philosophes, en raison, précisément, de la perspective adoptée par le docteur chrétien. Un changement de voie anthropologique est nécessaire, selon nous, pour comprendre l’intention et la pensée de saint Thomas dans cette œuvre. Nous aimerions montrer la fécondité et l’actualité de cette manière d’aborder l’homme, pour qui veut rendre compte du donné révélé, qu’il soit thomiste ou non, en nous interrogeant, dans une troisième partie, sur le statut du corps dans la doctrine de l’homme à l’image de Dieu.