La présente étude analyse quelques aspects de la lettre Samaritanus Bonus de la Congrégation pour la doctrine de la foi sur le soin des personnes en phases critiques et terminales, publiée en 2020. Ce document fait une mise au point sur l’enseignement du Magistère en y ajoutant des mises à jour qui tiennent compte de l’évolution des pratiques soignantes, des progrès des sciences médicales et des transformations sur les plans culturel, social et légal dans plusieurs pays. Parmi les nombreux points traités dans la lettre, cinq sont retenus pour analyse approfondie : la nutrition et l’hydratation, l’euthanasie et le suicide assisté, l’objection de conscience des soignants et des établissements de santé catholiques, l’accompagnement pastoral des personnes en demande d’euthanasie ou de suicide assisté.
Le 14 juillet 2020, la Congrégation pour la doctrine de la foi publiait une lettre sur le soin des personnes en phases critiques et terminales de la vie intitulée Samaritanus Bonus faisant référence à la parabole lucanienne du prendre soin. Elle propose une analyse approfondie des grands enjeux éthiques posés par les soins des personnes en fin de vie dans un axe à la fois doctrinal et pastoral. Elle comporte une introduction, cinq chapitres (I. Prendre soin du prochain ; II. L’expérience vivante du Christ souffrant et l’annonce de l’espérance ; III. Le « cœur qui voit » du Samaritain : la vie humaine est un don sacré et inviolable ; IV. Les obstacles culturels qui obscurcissent la valeur sacrée de toute vie humaine ; V. L’enseignement du Magistère) et une conclusion. Dans ce chapitre V, la lettre fait une mise au point sur l’enseignement du Magistère en y ajoutant des mises à jour qui tiennent compte de l’évolution des pratiques soignantes, des progrès des sciences médicales et des transformations sur les plans culturel, social et légal dans plusieurs pays. Douze points sont traités mais nous ne retenons que ceux qui nous paraissent les plus essentiels : la nutrition et l’hydratation, l’euthanasie et le suicide assisté, l’objection de conscience des soignants et des établissements de santé catholiques, l’accompagnement pastoral des personnes en demande d’euthanasie ou de suicide assisté.