La question du surnaturel est généralement traitée dans une perspective individuelle qui n’inclut que peu le régime proprement chrétien du salut (création d’Adam sans la grâce, état de justice originelle, ordination à la Béatitude, etc.). Les déterminations christiques et ecclésiologiques restent le plus souvent absentes de la question. Cette contribution souhaite montrer, à partir de ce que l’ecclésiologie nous indique du rapport nature-grâce, quelques exigences théologiques générales à réaliser en la matière. L’ecclésiologie joue ici un rôle de vérification.