La Summa theologiae, restée inachevée, ne traite pas du sacrement de l’Ordre, mais la progression théologique de Thomas sur ce sacrement est décelable au Contra Gentiles et dans les questions de la Tertia Pars sur les sacrements en général et sur l’eucharistie. Le caractère sacramentel de l’Ordre devient pour lui le premier analogué des caractères sacramentels. Il valorise plus que les théologiens contemporains la célébration personnelle de la messe. Mais il tient que l’Ordre est pour le bien de l’Église, à la différence des cinq sacrements qui sont pour le bien des personnes.