En analysant quelques ensembles représentatifs de la recherche récente sur la pensée arable et islamique, on est amené à insister, pour la période médiévale, sur : la nécessité d’une mise en perspective islamologique, les pistes nouvelles pour l’étude des sources (notamment Alexandre d’Aphrodise), le tournant dans l’histoire de la pensée instauré par Farabı, la complexité de la production avicennienne, l’originalité de la falsafa d’Espagne, enfin les ambiguïtés de l’influence arabe sur la scolastique latine. Pour la période moderne, c’est surtout la réception du texte coranique qui fait problème, les musulmans restant réticents devant l’exégèse critique, qui pourtant s’impose