La deuxième partie de Surnaturel montrait comment la tradition thomiste s’était écartée de saint Thomas en concevant une impeccabilité naturelle de l’ange. En ce nouveau débat, moins remarqué que celui qui ouvrait sur le désir naturel de voir Dieu, le P. de Lubac rejoignait Maritain sur une position essentielle à l’anthropologie chrétienne et à la pensée thomasienne : la peccabilité naturelle de toute personne créée. L’article signale, en outre, d’autres points de rencontre, sur la question du surnaturel, entre la pensée de Maritain et celle du P. de Lubac.