La magnanimité chez Aristote (suite)

Luc-Thomas Somme o.p.
5,00 € l'unité
Fascicule n°1 2000 - Tome C
62 - 78
Article

Sous titre

C. Magnanimité, vie pratique et politique

La magnanimité chez Aristote (suite)

Article écrit en l'année 2000 par L.-Th. Somme o.p. dans la Revue thomiste n° C, pages 62-78.

Résumé

L’éthique aristotélicienne donne une place d’honneur à une vertu aujourd’hui trop méconnue : celle par laquelle quelqu’un s’estime à juste titre digne de grands honneurs. Cette grandeur d’âme, ou « magnanimité », est peut-être plus proche d’une certaine humilité qu’il n’y paraît. Si elle inclut la conscience, en effet, d’une haute valeur personnelle, elle se tient non moins dans la juste mesure de l’estime de soi, à la différence de la vanité ou de la pusillanimité. Vertu totale, vertu parfaite, elle atteste combien la justesse dans la connaissance et l’amour de soi est nécessaire à une moralité fondée en raison.

Extrait